Pourquoi ChatGPT est le meilleur ami des rédacteurs et de leurs clients

Photo d'un chat allongé à-côté d'un ordinateur, en référence humoristique à l'application ChatGPT.

Que ce soit dans le domaine de la rédaction web, comme dans une infinité de secteurs, l’intelligence artificielle inquiète. Elle inquiète les rédacteurs, qui pensent que la machine va leur voler leur travail. Elle inquiète leurs clients, qui pensent que la qualité des contenus va baisser, car automatisée. Personnellement, j’ai le sentiment inverse, selon lequel tout le monde a beaucoup à y gagner. Voici pourquoi.

ChatGPT libère le rédacteur des tâches ingrates

Écrire un contenu consiste pour commencer à identifier des sources traitant du sujet concerné. Il s’agit ensuite, parmi ces sources, d’extraire les passages qui seront utiles à la rédaction du contenu. Un vrai travail d’orpailleur. Tout ce travail en amont de la rédaction peut s’avérer très chronophage. Cette corvée, ChatGPT l’effectue pour le rédacteur en quelques secondes. Tout le monde y gagne : le rédacteur préfère consacrer son temps à l’aspect qualitatif de ses contenus. Et son client… eh bien, il préfère quand c’est bien écrit !

Le rédacteur met à profit le temps gagné, pour exprimer sa valeur ajoutée

La valeur ajoutée d’un rédacteur, c’est articuler un schéma narratif, c’est peaufiner le ton, astiquer la titraille, muscler les punchlines. Puis se pencher mille fois sur l’ouvrage pour rendre clair le propos, fluidifier la lecture. Car savoir susciter l’intérêt, provoquer le désir, faire passer à l’action : telles sont les prérogatives du rédacteur, qu’il soit web, print ou autre. Bien sûr, il est possible de donner dans un prompt1 des directives de tonalité et de style à ChatGPT. Mais à l’heure ou j’écris cet article, on en voit vite les limites. Bref, si l’intelligence artificielle est capable de rédiger un contenu sur la base d’un brief, l’apport de l’intelligence humaine est ensuite nécessaire pour transformer ce contenu en un vrai texte. Un texte qui atteigne ses objectifs.

ChatGPT rédige le brouillon. L’humain écrit le contenu.

L’utilisation de ChatGPT oblige le rédacteur à vérifier ses infos

Une fois « pondues » les informations brutes sourcées par ChatGPT, une intervention humaine reste nécessaire pour en vérifier la fiabilité. Et c’est une bonne chose. Car dans une chaine de production de contenu 100% humaine, et dont les responsabilités sont segmentées, l’étape de la vérification des données est souvent celle à laquelle l’on accorde le moins d’attention, surtout en période de rush.

ChatGPT sert à tout, même à démasquer les idiots

Il y aura toujours des personnes qui essaieront de sous-payer des rédacteurs, avec pour argument « de toutes façons c’est ChatGPT qui fera le boulot ». Ceux-là sont des clients à fuir. Laissons-les obtenir le contenu qu’ils méritent.

Heureusement, de plus en plus d’entreprises l’ont compris : l’intelligence artificielle rend possible la production par l’humain de contenu plus qualitatif.

Vers des rédacteurs web « augmentés à l’intelligence artificielle » ?

Je dirais que nous y sommes déjà. J’utilise ChatGPT au quotidien en tant que rédacteur web freelance. Je travaille plus sereinement, j’y prends plus de plaisir. Mes clients en ont pour leur argent. Besoin de briefer un rédacteur humain augmenté à l’AI ? Contactez-moi.

  1. Un prompt est le brief écrit que vous saisissez dans ChatGPT. ↩︎

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